Certains parents dont les enfants continuent à vouloir dormir avec eux après l’âge de deux ans se demandent s’il existe un moment précis où le cododo doit prendre fin. Une spécialiste de l’éducation des enfants leur donne son avis.
Le cododo : une option pour plus de sommeil
En Europe, le sommeil séparé est devenu la norme, alors que dans le reste du monde, c’est le cododo qui est privilégié, parfois jusqu’aux 5 ou 6 ans de l’enfant. « Le bébé humain ne dort pas naturellement seul.
Les bébés ne savent pas comment maintenir leur température corporelle, ils doivent donc dormir avec leurs parents. Le sommeil partagé est également bénéfique pour la mère : le bébé s’endort plus rapidement et elle aussi, tandis que la prolactine – une hormone qui favorise la lactation – atteint un pic la nuit.
La durée du co-sleeping est avant tout une question familiale à déterminer : « Il n’est pas nécessaire de l’arrêter tant que tous les participants – c’est-à-dire la mère, le coparent et l’enfant – acceptent de partager le même lit. » Il n’est pas rare que certains parents veuillent cesser le co-sleeping simplement parce que « ce n’est pas bien » pour eux de dormir avec leur enfant.
Le cododo : un allaitement facilité
Toutes les mamans du monde en ont rêvé, selon ses promoteurs : pouvoir nourrir son enfant la nuit autant qu’il le demande sans se lever ou même à moitié endormi ! Selon ses promoteurs, le sommeil partagé l’a fait. En réalité, les études montrent que les mamans qui partagent leur sommeil allaitent leurs enfants plus fréquemment et plus longtemps la nuit que celles qui séparent le sommeil de leurs enfants. Le sommeil partagé est également lié à une augmentation de la durée de l’allaitement.
Si vous déménagez (vacances, visites de la famille ou d’amis, voyages ou déménagements), il n’est pas nécessaire d’utiliser un lit d’enfant ou de passer des heures à essayer de faire dormir votre bébé dans un cadre inconnu. Le jeune est aussi à l’aise que d’habitude car il est rassuré par la présence de ses parents.
Le cododo : une solution qui doit être à court terme
Les tout-petits et les jeunes enfants ont souvent peur de dormir seuls dans leur chambre, même s’ils ont plus de trois ans. Ces inquiétudes peuvent parfois conduire à des crises de colère qui, comme nous le savons tous, peuvent gravement perturber le sommeil du reste de la famille lorsqu’elles sont trop fréquentes. Lorsque vous êtes à moitié endormi et que vous voulez retourner dans les bras de Morphée au milieu de la nuit, le fait que votre enfant saute dans le lit avec vous apparaît comme un remède fantastique.
Ce n’est pas le cas. L’approche consistant à se reposer, à secouer le corps et à appliquer des compresses d’eau froide était connue pour son efficacité chez les anciens Grecs, les Romains et les guérisseurs médiévaux. Il peut s’agir d’un bon remède à court terme pour arrêter les crises, mais il faut tenir compte de la façon dont les circonstances pourraient changer à moyen et à long terme. Il ne doit pas empêcher l’enfant de s’endormir tout seul. Il s’agit d’une caractéristique qui peut sembler sans importance, mais qui a des répercussions majeures sur l’autonomie générale de l’enfant.
Une consultation psychologique peut être particulièrement bénéfique si vous êtes confronté à un problème de cododo. Pour commencer, le thérapeute peut vous aider à déterminer la source de cette habitude. En outre, des conseils et des méthodes personnalisés peuvent être fournis pour résoudre le problème de manière saine et durable. Enfin, tout en préservant l’intimité au sein de la famille, les recommandations du psychologue doivent permettre au jeune de dormir seul dans son propre lit et d’atteindre l’indépendance dans son sommeil, sans être dérangé, n’hésitez pas à faire un tour sur https://www.chambre-enfant-bebe.fr/ pour trouver du mobilier pour enfant de qualité !
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Une menace pour l’intimité du couple ou du parent
Lorsque le « co-sleeping » devient populaire dans le lit conjugal et qu’il est difficile de persuader l’enfant de s’endormir seul, cela peut avoir une influence négative sur les relations et l’intimité du couple.
Premièrement, l’un des conjoints peut avoir un désir plus fort de garder l’enfant au lit. L’autre peut alors se sentir harcelé ou méprisé, ce qui crée des tensions. C’est comme si le fait de vouloir aborder la question de la durée du sommeil de votre bébé avait créé un problème pour le couple.
Ensuite, pour des raisons évidentes, la présence de l’enfant perturbe inévitablement l’intimité. La parentalité ne doit pas se substituer à la relation du couple et à l’interaction sexuelle, qui sont essentielles pour la santé du couple.