Une brève analyse du marché pour un studio qui se finance de lui-même
Les meilleures villes pour un investissement fructueux avec un faible apport
Une récente recherche indique clairement trois métropoles où placer son argent dans un studio capable de s’autofinancer, en ne déboursant pas plus de 30 000 euros de départ, est à la fois judicieux et peu risqué pour l’investisseur immobilier.
Avec l’ascension notable des taux d’emprunt et le resserrement des critères d’obtention de crédits immobiliers, l’interrogation demeure : est-il toujours concevable d’investir sereinement en cette entame d’année 2024 ? Une étude menée par Meilleurs Agents, expert en évaluation immobilière digitale, apporte des éléments de réponse en scrutant les valeurs du marché immobilier dans plus de deux cents grandes villes de France.
Priorité à la rentabilité et à la faible prise de risque
L’enjeu est de cerner les emplacements où un studio d’une superficie de 20 m² peut se payer par les revenus locatifs engendrés, tout en mobilisant un apport initial modéré. Les villes sélectionnées garantissent une faible exposition au risque, les loyers perçus devant couvrir l’intégralité des dépenses inhérentes à la propriété (frais d’agence, frais notariés, taxe foncière, impôts, charges de copropriété, etc.) et au remboursement du prêt.
Podium des investissements judicieux
– Limoges : en pole position, cette cité requiert seulement 19 600 € de contribution personnelle pour un studio de 20 m² rentable. Malgré un ralentissement général du marché, les prix de l’immobilier ainsi que les loyers restent propices à l’investissement.
– Roubaix : avec 22 208 € d’apport, cette commune est aussi un choix stratégique, où une légère baisse des prix de l’immobilier sur un an est à noter, tout comme un intéressant bond des valeurs sur cinq ans.
– Clermont-Ferrand : en bénéficiant d’une population étudiante non négligeable, investir avec 28 187 € en poche peut se révéler très avantageux grâce à la dynamique des prix du marché.
D’autres alternatives prometteuses
- Colmar, Besançon, Nancy : ces villes demandent un apport qui dépasse légèrement les 30 000 €, mais offrent une certaine sécurité et de bonnes perspectives de location.
- Saint-Martin-d’Hères : proche de Grenoble, le lieu présente un faible risque de vacance locative, essentiellement grâce à sa population étudiante dense.
- Dijon et Grenoble : bien que l’apport initial soit supérieur à 40 000 €, le risque de non-location reste diminué.
Des tendances contrastées dans l’hexagone
En abordant les cas de Strasbourg, Lyon et Annecy, l’investissement initial s’accroît significativement, nécessitant une réflexion quant à la stratégie de placement. En revanche, des villes comme Mulhouse, Belfort ou Saint-Étienne, en dépit d’un apport initial faible, révèlent des risques plus élevés concernant la dépréciation du bien ou la difficulté à louer.
Investir dans un studio autofinancé reste une approche attrayante en matière de placement immobilier tout en nécessitant une analyse approfondie des opportunités locales et des risques. Il est essentiel de bien considérer l’environnement économique et social de la ville cible afin de maximiser la rentabilité tout en minimisant le risque pris.